Olivier 4, joli rivage de la gastronomie

Restos-Plaisir 10 Décembre 2014 …

Des restos, des restos et encore des restos… je les enchaîne, c’est ma passion. Moins d’un sur deux me donne envie de prendre la plume. De temps en temps, la magie opère ; un endroit réunit TOUT ce à quoi j’aspire lors d’une soirée au restaurant. Car pour moi – suis-je capricieuse ? – il n’y a rien s’il n’y a le tout. Les assiettes, où l’esthétique s’allie au goût. Le cadre, que j’aime intime, cosy, élégant, aéré, nappé si possible (ici, les nappes sont repassées SUR les tables, cela ne trompe pas !). Et le service évidemment, où accueil chaleureux ne veut pas dire familier et où à l’inverse, « service classe » n’est pas synonyme de froideur. De l’élégance sans être guindés, voilà ce qui me met dans les meilleures dispositions pour découvrir la cuisine d’un chef.

Celle d’Olivier valait sans conteste les 2 heures de route pour la découvrir !

Certaines photos portent en description la mention "Photo Caroline Salmon". Il ne s'agit pas de photos "prélevées" ailleurs, mais de celles prises par la personne qui m'accompagnait lors du repas décrit ici. Je la remercie de pouvoir utiliser ses photos.

De jolies dégustations cuisinées, avec un beau travail sur les textures, inaugurent un menu prometteur.

(Photo: Caroline Salmon)

Nous partons en confiance pour un «menu surprise » et nous ne serons pas déçues !

Dernière dégustation de cet éventail en chaud et froid

La première entrée me séduit totalement. Déjà pour les yeux, elle est pleine de délicatesse, de douceur et de couleurs. Et les papilles se réjouissent de la glace à la truffe puissante en goût qui accompagne judicieusement le sashimi de Saint-Jacques. De minuscules billes de soja éclatent sous la dent, apportant une note qui relève parfaitement l’ensemble.

Mais le coup d’éclat est sans conteste la deuxième entrée, qui rentre dans ma liste de « plats whaouh ». Un plat « décomposé », servi par étapes, dans un crescendo de saveurs. On commence par un cabillaud fondant à la truffe blanche. Vient ensuite une Saint-Jacques snackée, à la cuisson parfaite. Pour finir en apothéose de goût sur l’œuf à 63° servi dans un crémeux aux cèpes ; il vous est présenté dans un petit « pot à lait » au contenu mystérieux, à verser soi-même dans l’assiette après la dégustation du poisson. Le crémeux s’écoule doucement et l’œuf apparaît !

Photos: Caroline Salmon

Le plat, lui aussi en « deux assiettes ».

Photo de droite: Caroline Salmon

Et le dessert me laisse lui aussi de belles impressions gourmandes.

Les mignardises sont exquises, avec un coup de cœur pour le macaron à la crème de cuberdon (le cuberdon, mon péché mignon). Un champagne rosé rehausse l’éclat de cette fin de repas, qui me donne à penser que je retrouverai très vite le chemin de ce beau rivage de la gastronomie.